On recherche des correcteurs / relecteurs...

Bonjour !

J'ouvre ce sujet car, en tant que correctrice / relectrice « historique » de la revue, j'ai ma petite expérience et je suis prête à la partager avec les nouveaux venus, histoire que la transition se déroule au mieux.

Benoît a déjà posté, il y a un petit moment déjà, un récapitulatif des critères à appliquer pour proposer un article aux Chroniques d'Altaride.

Mais, mais... on sait ce que c'est, lire la notice ce n'est pas toujours très fun, surtout dans le cadre d'une contribution bénévole, et il n'est pas rare (du tout) de recevoir des textes à l'orthographe... plus que créative, disons.

La première mission du correcteur des Chroniques est donc de traquer les coquilles, accords douteux et autres fantaisies linguistiques.
Mais ce n'est pas la seule, loin de là.

Il y a tout un tas de petits usages internes, par exemple l'usage des abréviations.
Si JdR, MJ et PJ sont des abréviations plutôt admises dans la plupart des publications rôlistes, elles sont systématiquement remplacées par jeu de rôle, meneur (de jeu) et personnage joueur.

Même constat pour le tutoiement, lors des interviews : il est systématiquement remplacé par le vouvoiement (même si les protagonistes se connaissent depuis 20 ans).

À tout cela une explication très simple : les Chroniques d'Altaride ont pour but de s'adresser à tout le monde, y compris à de parfaits débutants, y compris aux parents de jeunes rôlistes, y compris aux amateurs de nouvelles littéraires qui tomberaient sur le magazine au hasard d'une navigation en ligne. Y compris à des gens qui ignoraient jusqu'à l'existence de ce loisir.

Adopter un ton et des usages proches de celui des médias classiques, c'est permettre à ces nouveaux venus de se sentir accueillis.

Il est donc important de garder cet objectif à l'esprit en relisant et corrigeant les textes, afin que la publication reste ouverte sur le monde, et ne tombe pas dans le travers bien courant : « les rôlistes parlent aux rôlistes ».

Voilà !
J'attends un peu vos remarques, retours, etc.

Il est évident que je ne vais pas apprendre leur métier à celles et ceux qui ont fait la démarche de se former, ou qui pratiquent la relecture dans le milieu professionnel (rôliste ou pas) depuis des années.
Mais pour garantir la cohérence de la publication, il me semble intéressant de se mettre d'accord sur la marche à suivre et les usages internes. Tout le monde gagnera du temps !

Lorsque l'on relit pour les Chroniques, utilise-t-on la fonction d'enregistrement des modifications présente sur la plupart des traitements de texte?
Merci d'avance, et...

Félicitations!

Les documents texte à relire sont accessibles dans Drive. 
Donc on a automatiquement des traces des diverses modifications. 
Un peu comme dans Word avec les commentaires, même si là, ce n'est pas automatiquement activé.

Tout dépend de ce qu'on corrige : à mon avis, si c'est pour ajouter un s oublié, rectifier un accord bancal ou enlever une coquille, pas besoin de le signaler plus que ça.

Quand on touche au style, et donc qu'on en arrive à devoir réécrire, plusieurs cas de figure :

• la phrase est lourde, avec deux subordonnées, trois adverbes en -ment d'affilée et des termes en total décalage avec le contexte : on suggère une phrase plus légère en commentaire. En général l'auteur joue le jeu et valide la suggestion.
  
• la phrase n'est ni lourde ni mal construite, mais ne colle pas avec le reste (ex. : début du texte au présent et hop, sans crier gare, on se retrouve avec du passé simple) : on met un commentaire et on attend validation. Mais on peut quand même suggérer de rendre le texte plus homogène, toujours en commentaire.
  
• on trouve des incohérences, ou ce qui nous apparaît comme tel. Exemple : un terme qui prend une capitale une fois sur deux sans raison claire, ou qui peut avoir plusieurs acceptions. Là, ça peut être une étourderie de l'auteur ou un vrai choix : pas moyen de corriger sans être sûr de ses intentions.  
  

Donc, par défaut : on active (si besoin selon le support) le mode enregistrement des modifications, et on privilégie les commentaires... en espérant que l'auteur sera réactif, parce que parfois, il y a très peu de temps pour corriger.

Et sinon... euh... merci !

C'est bien toi qui a corrigé mon article sur Convoi ? En ce cas je peux confirmer que le travail est très bien fait, que les auteurs ne sont dérangés que dans les cas réellement nécessaires, et que les corrections ne se voient pas. Merci encore !